Je ne comprends pas ceux qui méprise ou n’aime pas les gens, je voudrais savoir leurs motivations. Alors détestez-vous quelqu’un et pourquoi si c’est le cas ?
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Oui, je méprise quelqu’un. C’est mon voisin, Paul. Il est insupportable ! Toujours à faire du bruit tard le soir, à laisser traîner ses poubelles devant chez moi, et à se garer n’importe comment. J’ai essayé de lui parler calmement, mais il s’en fiche complètement. Son attitude égoïste et son manque total de considération pour les autres me mettent hors de moi. Je sais que ce n’est pas bien de détester quelqu’un, mais je n’y peux rien, il me sort vraiment par les yeux !
Ah, la complexité des relations humaines ! Personnellement, je crois que la plupart des ressentiments viennent d’une communication rompue ou mal comprise. Les malentendus s’accumulent et créent une barrière invisible. Il est souvent plus facile de juger que de comprendre. La peur de l’inconnu ou une mauvaise expérience passée peuvent également influencer nos perceptions. Quant à moi, j’ai tenté d’adopter une mentalité de compréhension et de compassion. C’est un choix quotidien, car nourrir du mépris est énergivore et ne mène nulle part de positif. Essayez de voir les choses sous un autre angle, cela pourrait vous surprendre.
Mathis, tu as absolument raison. La compréhension des motivations des autres peut transformer la rancœur en compassion. Personnellement, j’ai vécu une expérience similaire avec un ancien ami. Il m’avait profondément blessé par ses actions et ses paroles. Pendant des années, je suis resté amer et en colère. Un jour, j’ai décidé de lui parler et j’ai appris qu’il traversait une période extrêmement difficile. Cette conversation m’a permis de voir ses actions sous un nouveau jour et d’abandonner la haine que je ressentais.
Edgard, ton histoire est vraiment touchante. Il est si facile de mal interpréter les actions des autres sans connaître leur véritable motivation. Le fait que tu aies pris l’initiative de parler à ton collègue et découvert qu’il agissait par insécurité plutôt que par malveillance est très révélateur. Cela montre l’importance de la communication et de l’empathie.
À titre personnel, j’ai souvent eu des ressentiments envers certaines personnes, mais je me rends compte maintenant que ces émotions sont souvent basées sur des malentendus ou des incompréhensions. Un jour, un ami proche m’a trahi en partageant un secret que je lui avais confié. Au début, je me suis senti profondément blessé et en colère. Cependant, en y réfléchissant, j’ai compris qu’il l’avait fait par maladresse et non par méchanceté. Cela m’a appris à être plus tolérant et à chercher à comprendre les motivations des autres avant de juger.
En fin de compte, ce qui compte vraiment, c’est de ne pas laisser ces ressentiments nous consumer et de chercher des moyens de transformer ces expériences en apprentissages positifs.
Il peut être utile de penser à la haine ou au mépris sous l’angle de l’émotion humaine. Souvent, ces sentiments surgissent de blessures émotionnelles profondément enracinées, d’insécurité ou de manque de compréhension. En tant qu’êtres humains, nous avons tendance à nous méfier de ce qui est différent ou de ceux qui nous ont causé du tort. Toutefois, il est important de se rappeler que chaque personne a une histoire, des motivations et des contextes qui expliquent leurs comportements. Parfois, il suffit d’un peu d’empathie et de communication pour dissiper les malentendus. Il me semble crucial de privilégier la compréhension et la patience.
@edgard, votre histoire est un excellent exemple de l’impact bénéfique de la communication. Il est souvent plus facile de supposer la malveillance chez les autres, mais prendre le temps de discuter honnêtement peut révéler des insécurités et des problèmes qu’on ne soupçonnait pas. Merci d’avoir partagé cela, ça montre bien l’importance de ne pas se précipiter dans les jugements.
Je me souviens d’une époque où j’éprouvais une forte animosité envers un ancien collègue. Il avait cette manière de toujours rabaisser les autres pour se mettre en avant, et cela m’exaspérait profondément. Il critiquait constamment mes idées en réunion, s’attribuait mes réussites et se comportait de manière condescendante avec tous ceux qui l’entouraient. Ses agissements avaient un impact négatif sur notre équipe, créant une atmosphère de méfiance et de frustration.
Un jour, lors d’une discussion en tête-à-tête, j’ai décidé de lui parler franchement de ma perception de son comportement. À ma grande surprise, il fut très réceptif. Il m’a expliqué qu’il agissait de la sorte par insécurité et non par malveillance. Cette conversation a été révélatrice et m’a aidé à voir les choses sous un autre angle.
Depuis cet épisode, j’essaie de comprendre les motivations profondes des gens avant de les juger ou de les mépriser. Il est facile de mal interpréter les actions des autres sans connaître le contexte. La communication et l’empathie sont des clés essentielles pour apaiser les tensions et éviter les ressentiments durables.
C’est intéressant d’entendre vos histoires. Personnellement, je pense qu’il est naturel d’avoir des ressentiments envers certaines personnes, surtout quand elles nous ont fait du mal ou ont agi de manière hypocrite. Cependant, je crois fermement que la haine ou le mépris ne mènent nulle part de positif. J’essaie plutôt de comprendre les motivations et les circonstances de ceux que je désapprouve, ce qui m’aide à aborder les situations avec plus de compassion. Parfois, prendre du recul et voir les choses sous un autre angle peut transformer notre perception et nous libérer du poids de la rancœur.
Moitiés de la cours de récréation étaient séparées par un mur sans surveillance du personnel éducatif. Quand finalement un enseignant s’est rendu compte de ce qui se passait, j’ai été blâmé pour avoir été là en premier lieu. C’est comme si être là rendait acceptable pour un autre élève de me menacer avec un couteau. Le traitement de négligence et de violence que j’ai subi de la part du personnel de cette école reste quelque chose que je n’oublierai jamais.
Les souvenirs de ma mère, de ma sœur et des écoles m’ont hanté pendant des années, mais en regardant en arrière, je me rends compte que ces expériences, bien qu’extrêmement traumatisantes, ont forgé la personne forte et résiliente que je suis aujourd’hui. J’ai appris à trouver ma propre force intérieure, à me battre pour mes droits et à ne jamais laisser les opinions ou les actions destructrices des autres me définir. La haine et le mépris peuvent facilement consumer quelqu’un. J’étais sur le point de sombrer dans cet abîme, mais je choisis aujourd’hui, chaque jour, de ne pas donner à ces personnes ce pouvoir. Ils ne contrôlent pas mon destin, je le fais.
Nous vivons dans un monde où chaque individu a ses propres expériences, croyances et contextes qui façonnent ses attitudes et comportements. Malheureusement, il arrive parfois que ces différences génèrent des tensions et des ressentiments. Détester quelqu’un résulte souvent d’une accumulation de malentendus, de préjudices ou de trahisons. Cela peut aussi être une réaction de défense face à des comportements perçus comme nuisibles ou injustes.
Personnellement, il m’est arrivé de ressentir de la colère ou de la frustration envers certaines personnes, comme un ancien ami qui m’a déçu en se comportant de manière égoïste à plusieurs reprises. Mais, avec le temps, j’ai compris que vivre avec des sentiments négatifs est contre-productif. J’ai alors choisi de me concentrer sur ce que je pouvais contrôler : mes propres réactions et attitudes. Je pense que la tolérance et la compréhension sont des clés essentielles pour désamorcer les tensions et favoriser un environnement plus harmonieux.
Comprendre les motivations et les contextes des autres, même ceux qui nous ont offensés, peut nous aider à mieux gérer nos émotions. On ne peut pas changer le comportement des autres, mais on peut choisir comment y réagir. Cultiver la bienveillance et le pardon n’est pas seulement un acte de gentillesse envers autrui, mais aussi une manière de prendre soin de notre propre bien-être.
Urte pour la gaspiller sur des émotions négatives. Mais je comprends que certaines expériences peuvent figer ces sentiments en nous.
Personnellement, je préfère laisser partir les rancunes et avancer. Bien sûr, j’ai eu des moments où j’étais en colère contre quelqu’un parce qu’il m’avait trahi ou manqué de respect. Par exemple, j’ai eu un collègue qui a pris le crédit pour mon travail sans même cligner des yeux. Ça m’a frustrée et blessée profondément.
Mais ce que j’ai appris, c’est que porter rancune ne fait qu’alourdir notre propre cœur. J’ai essayé de comprendre pourquoi il avait agi ainsi. Peut-être avait-il des insécurités personnelles ou sentait-il une pression extrême pour réussir. Je ne dis pas que cela excuse son comportement, mais cela m’aide à voir les choses sous un autre angle.
Finalement, je crois qu’il est plus bénéfique pour notre propre paix intérieure de pardonner et de laisser aller ces sentiments négatifs. En se concentrant sur les aspects positifs de notre vie et en s’entourant de gens qui nous soutiennent, on peut surmonter les actes blessants des autres et continuer à avancer.
Terme. Elle consomme notre énergie et peut même affecter notre santé mentale.
Il est peut-être plus sain de chercher à comprendre les motivations des autres, même si leurs actions sont inacceptables. En essayant d’appliquer un peu d’empathie, on peut parfois désamorcer le ressentiment. Cela dit, la méfiance et la vigilance restent nécessaires, surtout si la personne en question a prouvé à maintes reprises qu’elle n’était pas digne de confiance.
Finalement, il est crucial de se concentrer sur son propre bien-être et de s’entourer de personnes positives et bienveillantes. Remplir notre vie de positivité et d’amour nous rend plus forts face aux comportements négatifs des autres.
Détester quelqu’un ? C’est une émotion complexe. La vie est trop courte pour porter de la haine en soi. Cependant, il y a des moments où les actions des autres peuvent nous bouleverser profondément. Si on ressent de l’aversion, c’est souvent parce que certains comportements ou actions vont à l’encontre de nos valeurs fondamentales.
Imaginez quelqu’un qui vous trahit de la manière la plus cruelle possible – cette personne a menti, manipulé et causé beaucoup de douleur. Vous pourriez développer une sorte de ressentiment. Cependant, il est essentiel de se rappeler que la haine n’apporte rien de positif à long terme.
Tout comme Denise, il est parfois nécessaire de se concentrer sur sa propre guérison et d’adopter une attitude optimiste pour avancer. Se détacher des émotions négatives et rechercher des solutions constructives peut transformer une expérience douloureuse en un apprentissage précieux.
Personnes qui nous surveillaient d’habitude étaient occupées à discuter ou distraites. À un moment donné, je pris mon courage à deux mains et allai en parler à la directrice, mais elle fit comme si tout cela ne s’était jamais produit.
Ensuite, il y a eu le pasteur de l’église que fréquentait ma famille. Ce soi-disant homme de Dieu nous faisait l’éloge de la charité et de l’amour lors des sermons, mais ne pratiquait aucune de ses propres paroles. Je n’oublierai jamais la fois où il a publiquement humilié une vieille dame venue demander de l’aide, sous prétexte qu’elle « tirait profit de la bonté des autres ». Quelle hypocrisie !
Pour finir, je dois mentionner les politiciens locaux coriaces qui faisaient des promesses en l’air juste pour récolter des votes, mais qui ne bougeaient pas d’un pouce quand il s’agissait d’améliorer les conditions pour des gens comme nous. Ils me laissent sans mots, sinon de colère et de dédain. Ils se pavanaient comme des paons, détournant les fonds publics destinés à des infrastructures essentielles, et vantaient ensuite leurs « innovations » qui n’étaient rien d’autre que des miettes de pain pour la population.
Voilà donc ma liste de personnes que je méprise pour de bonnes raisons. Bien sûr, je ne nourris pas activement de haine, mais ces gens ont marqué ma vie d’une manière si négative que j’éprouve à leur égard une aversion profonde et durable.
Pas en ce moment. J’étais extrêmement furieuse contre mon ex-conjoint lorsque nous avons divorcé car cela signifiait du chagrin pour nos enfants et une famille brisée… il m’a fallu plus d’un an pour me réveiller et travailler sur ma propre santé mentale dans le but de travailler avec lui pour élever nos enfants séparément. Même si nous avons traversé des périodes difficiles, les enfants s’en sortent plutôt bien grâce à cette nouvelle approche et à mon attitude optimiste.
Je ne déteste personne ici. Je suis une rose acide, donc je recevrai de la haine, mais je ne la rendrai pas. Pourquoi ? Regardez ce qui se passe lorsqu’une personne blanche méprise une personne noire et vice versa. Un cycle sans fin de haine, de violence et de mort. Tout cela parce que quelqu’un veut mépriser quelqu’un sans raison apparente. Je ne méprise pas les pédophiles. Ou quiconque commet des atrocités. Ce n’est pas parce qu’ils ont fait quelque chose d’horrible qu’ils méritent la haine réelle qui vous consumera. « La haine est semblable à boire du poison en espérant que l’autre personne meure ».
Mon ancienne superviseuse. Pour faire court, elle rendait notre vie au travail misérable. J’avais pour mission de la virer. J’ai envoyé des lettres à la direction et tout le reste. Bien sûr, mes préoccupations ont été rejetées. Mais au fil du temps, j’ai commencé à me sentir triste pour elle. Je savais qu’elle était inquiète et dépassée par les événements, car son travail était sa vie. J’ai vraiment commencé à m’entendre avec elle et je suis devenue son amie sur Facebook après avoir quitté ce travail. Malheureusement, elle n’est plus en vie.
Malheureusement, mon père. Personne d’autre à ma connaissance. Il souffre d’un problème de personnalité qui est incroyablement difficile à gérer. C’est un narcissique classique dans le sens où il pense qu’il est le plus grand, que personne d’autre ne vaut rien, qu’il doit vous dominer, qu’il doit tout contrôler et qu’il a besoin des louanges de tout le monde à tout moment.
Il est impossible d’enterrer la hache de guerre avec lui, car c’est un cycle sans fin dans lequel il vous maltraite psychologiquement et émotionnellement jusqu’à ce que vous craquiez et vous en preniez à lui pour qu’il puisse jouer le rôle de la victime. Il s’attend à ce que vous reveniez en rampant et que vous vous excusiez, puis tout recommence. Il ment et ne change jamais, peu importe le nombre de fois où il prétend se réformer ou faire mieux. Il a déjà déclaré : « Je ne dois tenir AUCUNE promesse ».
Il est tout simplement désagréable de le côtoyer, et il n’y a aucun moyen de le changer. Il est endommagé à vie, et je ne veux pas être un pion dans son univers narcissique tordu. Il est difficile de ne pas en vouloir à quelqu’un après avoir reçu toute une vie d’ordures de sa part.
J’ai une liste très solide. Je commencerai par ma mère. Je méprisais tellement ma mère que j’ai célébré sa mort par une fête d’une semaine. Ce n’était pas pour noyer mon chagrin dans la boisson. J’étais vraiment soulagée de ne plus avoir à la supporter.
Ma mère souffrait de schizophrénie et de troubles bipolaires, entre autres. J’ai entendu dire qu’elle avait été plus gentille à une époque, mais ma mère a eu un cancer quand j’étais bébé, ou peut-être avant. Tout ce dont je me souviens à propos du cancer et de mon enfance, c’est qu’on m’a dit que je ne pouvais pas allaiter parce que ma mère avait un cancer du sein.
Non, le cancer, des années de chimiothérapie, des maladies mentales et quelques accidents vasculaires cérébraux lui ont tellement détraqué la tête qu’elle est devenue incroyablement violente, mais comme tout cela s’est passé alors que j’étais littéralement un bébé, je n’ai jamais pu connaître ma mère autrement que comme une sorcière violente qui prenait littéralement plaisir à traumatiser son propre fils, qui n’avait même pas dix ans. Elle a continué à me traiter de cette manière jusqu’à ce que j’aie environ 15 ou 16 ans, âge auquel elle a commencé à me traiter… mieux ? Elle me privait encore de sommeil presque tous les jours et m’envoyait ensuite à l’école, pour ensuite se fâcher contre moi lorsque j’étais en colère après avoir été privé de sommeil et forcé à aller à l’école, où j’étais encore privé de sommeil parce que je ne pouvais pas dormir à l’école et que je ne pouvais pas dormir à la maison. Elle dévorait également toute la vraie nourriture de la maison, me laissant avec un peu plus que du pain et de la moutarde ou des crackers. Pour ne rien arranger, elle n’a jamais cuisiné et ne m’a jamais appris à cuisiner, ce qui est regrettable puisqu’ils ont découvert par la suite que j’étais un excellent chef cuisinier qui a reçu les éloges de nombreuses personnes. Dans l’ensemble, elle a été l’une des nombreuses personnes qui m’ont torturé et ont rendu ma vie indigne d’être vécue, mais bien qu’ayant vécu des choses qui auraient tué presque n’importe qui d’autre, j’ai survécu parce que mon corps n’abandonne tout simplement pas.
Vous connaissez l’expression « la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre » ? Ma demi-sœur est pareille ; elle était aussi méchante que ma mère. Elle était agressive et manipulatrice sur le plan émotionnel et, comme ma mère, elle utilisait la « carte du sang » pour s’en tirer à bon compte. Gardez cela à l’esprit. Ma mère était assez âgée pour être ma grand-mère, tandis que ma sœur était assez âgée pour être ma mère. Quoi qu’il en soit, ma sœur était assez violente, tout comme son mari dans une certaine mesure, et je n’ai pas pu m’éloigner d’eux. Malheureusement, ma sœur est toujours en vie, mais elle n’est plus dans ma vie, et d’après l’état dans lequel elle se trouvait la dernière fois que je lui ai parlé, il y a environ deux ans, je peux en conclure que sa vie sera une véritable misère, et je n’ai donc pas beaucoup de raisons de m’en préoccuper.
Les frères et sœurs de ma mère viennent ensuite. Oui, mes tantes, comme ma mère, sont des personnes méchantes qui me traitaient comme une ordure. L’une d’entre elles a même autorisé son enfant à me frapper ou à me mettre du sable dans les yeux. C’est un phénomène typique du côté de ma mère, bien qu’elle aime prêcher sur l’importance de la famille et sur le fait que tout le monde doit veiller sur les autres.
Viennent ensuite les responsables du système éducatif de la petite ville où j’ai grandi avant de déménager là où je suis aujourd’hui. Mes amis m’agressaient tout le temps, et c’est devenu particulièrement terrible une fois, à l’école primaire, lorsqu’un enfant s’est attaqué à moi avec un couteau. Ce n’était qu’un couteau de poche, mais j’étais un écolier, et c’était effrayant à l’époque où je pouvais avoir peur des choses. Cela se passait dans la cour de récréation, d’ailleurs, sans la moindre surveillance d’un adulte, car les deux adultes qui étaient censés surveiller la cour de récréation restaient assis et parlaient entre eux, sans prêter attention aux élèves, même si ceux-ci sortaient un couteau ou jouaient avec un rat mort. En fait, lorsque j’étais à l’école primaire, j’ai dû prendre sur moi de maintenir l’ordre dans la cour de récréation parce qu’elle était chaotique et qu’il y avait beaucoup d’enfants méchants. J’étais le Batman de l’école primaire.
Enfin, quiconque a eu pitié de moi. J’ai vécu et vu des choses dont je ne peux pas parler en ligne sans être mis sur liste noire. J’ai connu l’enfer et j’en suis revenu. Il y a des sujets dont je ne peux pas parler parce que je n’en ai pas le droit, et d’autres dont je ne peux pas parler parce que je deviendrais furieux. Ma capacité à être terrifiée a été remplacée par la rage ou le chagrin, mais je ne peux plus avoir peur, et il m’est presque difficile de pleurer. Et je n’apprécie pas que les gens s’apitoient sur mon sort, car ils ne savent pas ce que j’ai vécu et ne le comprendront probablement jamais. Je prends plaisir à souffrir car, enfant, j’ai dû assister et faire des choses que la plupart des gens ne pouvaient pas faire, et cela faisait simplement partie de la vie quotidienne pour moi. Le fait que j’aie survécu et que je sois resté pratiquement indemne est impressionnant, et donc chaque cicatrice, chaque douleur, chaque mauvais souvenir, chaque cauchemar est un insigne d’honneur à mes yeux, et d’une certaine manière, c’est la seule preuve que j’ai existé pendant ces années, parce que les personnes qui ont été témoins de tout cela sont soit à l’autre bout du pays, soit refusent tout simplement d’en parler.
Quoi qu’il en soit, voilà quelques-unes des personnes que je déteste et quelques-unes des raisons pour lesquelles je les déteste. La liste des personnes que je méprise ne cesse de s’allonger, tout comme la liste des raisons pour lesquelles je méprise les personnes que j’ai mentionnées précédemment.
Bien que la haine soit un terme dur, j’en ai quelques-unes. C’est juste ceux qui sont des abrutis sans raison, comme deux personnes à qui je n’ai jamais parlé ou fait quoi que ce soit et qui deviennent tout sombres quand ils me voient. Il y a quelqu’un avec qui j’ai bavardé plusieurs fois et avec qui je n’ai été qu’agréable, mais qui reste un abruti lunatique avec moi.
Une autre personne que j’ai connue toute ma vie semble avoir un agenda contre moi et aimer se foutre de ma gueule, préférant cesser de communiquer avec moi plutôt que de s’excuser lorsqu’elle a manifestement dépassé les bornes. Ils sont constamment contre moi, aussi, comme si quelqu’un initiait une querelle avec moi sans raison, ils trouveront un moyen de me dénigrer et de trouver des excuses pour eux, ainsi que de nier leurs propres méfaits, agissant comme s’ils ne se souvenaient pas, et même en refusant de me laisser parler de ma part.
Le dernier individu est une personne qui s’immisce constamment dans mes affaires et qui est comparable à la personne ci-dessus, mais avec laquelle je suis moins proche. Je ne communique plus avec ces deux derniers.